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Soirée Machermauche & Olivier Collin

Saison 2007-2008

 

1er février 2008


Pour commencer le premier février on vient à deux on ne lira probablement pas un mot presque sous couverture d’un tapis de sons de papiers liquides et prétextant la poésie on se permet de ne pas comprendre le gôut d’un saint qui a bon dos
vous nous les adorez dans je ne sais pas trop quoi je sais où, Adieu les langues de chat chez Seghers en 2002 ou Superadobe en 2005 au Bleu du ciel,
les revoilà comme un seul home, après leur triommphe à la Bibliothèque de France come aux Laboratoires d’Aubervilliers flickflaksenden : Sabine Macher et son accesoire (mais
indispenssable) Mauche


Sabine Macher
“ Notatrice, elle note, c’est-à-dire, observe et remarque, et note, c’est-à-dire consigne, met en écrits ce qui est remarquable. La notation concernant une partie du réel environnant, l’alentour, l’immédiat, Sabine Macher visualise depuis les gestes qui démarrent de son corps ou depuis ce qui évolue dans le même espace comme nouvel entrant dans une même chorégraphie très ordinaire, quand bien même cela a la taille d’une fourmi ou l’apparente immobilité d’un bananier d’appartement ; la notation devient fragment d’une mémoire qui repose sur les sens, lesquels semblent en excellente intelligence avec l’intelligence. Elle note l’instantané, un arrangement particulier à un moment donné du réel qui ne se reproduira pas : écrire ce qui reste de ça, de ce réel qui fait date, reste d’un temps, comme sur une table, rogatons et reliefs figurent les reliefs d’un temps juste passé, enfui.”

Jérôme Mauche
Né en 1965, Jérôme Mauche organise un cycle de lectures au musée Zadkine et un festival de performances à la Ménagerie de Verre, à Paris, dirige la collection « Grands soirs » aux éditions des Petits Matins, et il est critique d’art. Il est l’auteur d’une dizaine de livres, de livres curieux, de poèmes distants, disjoints, didactiques, domestiques, familiaux, de poèmes-notes, de séquences, comme des assemblages de perceptions visuelles, parfois déjantés, au point de paraître oniriques, et pas tout à fait surréalistes pour ce que cela est consciemment mené. Il est possible que les poèmes soient des objets tenant des arts plastiques du langage. Il a notamment publié aux éditions du Bleu du ciel Fenêtre, porte et façade, 2004 ; Électuaire du discount, 2004 et Superadobe, 2005, aux éditions de L’Attente Tuyautés de pans de flûte de mémoire, 2005, aux éditions de La salle de bain Hôtel piscine avec Loïc Raguénès, 2004, et, en octobre, aux éditions du Seuil, collection « Déplacements », La Loi des rendements décroissants.