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Jean-Pierre Verheggen

Saison 2003-2004

 

9 décembre 2003


« Oui ! ma-sœur-la-langue, elle est faite d’argonji, de babouillis et tambouillis bamboulas, de langues rouges cervelas et des plus calamiteux lapsi. Elle est faite de contre-litanies – d’introïbo au coït et d’ora porno nobis ! – de chansons biloutes et louloutes, de nursery rhymes d’Entre-Jambe-et-Meuse et de comptines de mon pays, salopes ou sauvages… ».
En dépit des apparences, Jean-Pierre Verheggen ne plaisante pas : il déborde, il s’indigne, il rit et pleure en même temps, il s’emballe, il s’emporte… il ne plaisante pas ! Toute sa poésie clame la vie l’amour la mort avec une ferveur inouIe, un don comique incomparable qui n’oublie pas le revers tragique de la médaille.

Parmi son œuvre abondante on peut citer : LE GRAND CACAPHONE (Chambelland 1974) ; STABAT MATER (Cadex, 1986) ; LE DEGRE ZORRO DE L’ECRITURE (Bourgois, 1978, Actes sud/Babel, 1996) ; LETTRES D’AMOUR A GISELLA FUSANI (La nouvelle barre du jour,, Montréal 1985) ;LES FOLIES-BELGERES (le Seuil/Point virgule, 1990) ; ORTHOGRAPHE 1ER, ROI SANS FAUTES (Le Seuil/Petit point,1991) ; RIDICULUM VITAE (La différence, 1994, Repris, précédé de Artaud RIMBUR, en poésie/Gallimard, 2001) ; ON N’EST PAS SERIEUX QUAND ON A 117 ANS (L’Arbalète/Gallimard, 2001)